IMPORTANT

Soutenez les habitants de Souillac et Gourdon

 

Pendant qu'on nous bassine avec le TGV Lille-Brive (je me demande combien de Brivistes vont à Lille), la SNCF a supprimé 15 arrêts hebdomadaires de trains à Souillac et Gourdon.

En attendant, pour soutenir les habitants de Souillac et Gourdon, merci de vous rendre sur le site bataille du rail, et de signer la pétition 

Voir le billet d'humeur N° 4 prémonitoire ci-dessous.

 

En introduction

 

 

Hors du domaine strictement personnel, j'ai deux passions, les Chemins de fer et l'Informatique.

La plus ancienne, celle des Chemins de Fer, date de ma petite enfance. J'ai toujours été fasciné par le mouvement des immenses trains de marchandises, amenés par des triplettes de BB du Midi sur la ligne Paris-Toulouse ou par les "Culs-de-bateau" et leur modeste composition sur Bordeaux-Aurillac.

Je précise, il s'agit bien de la passion des TRAINS et non des structures ou des gens (voir In cauda venenum). Cela m'a conduit à devenir un modéliste de la catégorie des "écureuils" (collectionneur, habitant de grande ville, sans réseau).

De l'autre passion, l'Informatique, j'ai fait mon métier. Certes, j'ai bien essayé au début de concilier mes deux passions mais (voir ci-dessus), les structures et les gens m'en ont découragé.

Alors, au début, j'ai fait de la "grande" informatique, puis je me suis intéressé à la "petite" (même micro) informatique. "Grand" et "petits" sont relatifs aux coûts à mettre en oeuvre, non au talent des informaticiens.

J'ai commis, dès lors, un logiciel de gestion documentaire sur les articles de revues ferroviaires (voir DocuRail) et un logiciel de gestion et d'inventaire de collections de train (voir Trainventaire dans la section "P'tit train").

Puis, successivement, sont arrivés Internet et les simulateurs de train. Internet c'est (presque) toute l'information en ligne et surtout le principe de gratuité (autant que faire se peut). Les simulateurs de train (Train Simulator ou TrainZ) sont des  logiciels ouverts, indéfiniment extensibles, qui sont riches surtout de la production de leurs utilisateurs, fans et supporters (voir TrainSim et Liens).

Evénements passés (et remarquables)

La CC 7102 à la conquête de la ligne des Causses

 

 

Le 19 et 20 mars 2005, phototrain Neussargues - Béziers avec la CC 7102.

Pour plus de renseignements, contacter http://7102.free.fr/causses2005.htm  

Pour voir les images du voyage, aller sur http://7102.free.fr/images7102trains/mars2005/causses/bn.htm

 

Le cinquantenaire du record du monde de vitesse

Les 28 et 29 mars 2005, cinquantenaire du record du monde de vitesse sur rail pour une rame tractée.

Le 28 mars 1955, la CC 7107 a (peut-être !) roulé à 331 km/h ; déjà dans l'opacité stalinienne et pour ne pas contrarier Alsthom, la SNCF aurait un peu "menti" sur la vitesse atteinte par cette locomotive.

Le 29 mars 1955, la BB 9004 a atteint vraiment le 331 km/h.

Pour plus de renseignements, contacter les sites ci-dessous :
http://www.mistraletcapitole.net/pages/21000/pionnier.htm     
http://mapage.noos.fr/p.perly/9004/BB-9004-MAIN.htm    
http://www.train-rail.com/materiel/motrices/continu/bb_9003/
 
   
http://trainsdumonde.chez.tiscali.fr/CC7100.htm

Coup de cœur

André CHAPELON

(St Paul en Cornillon 26/10/1892 - Paris 29/06/1978)

 

André CHAPELON est né en 1892 à St Paul en Cornillon(1) près de Firminy dans la Loire.

Son aïeul, James JACKSON fut Maître de Forge au XIXe siècle 
(cf
http://famille-ollagnon.chez.tiscali.fr/Photo1/chapelon.htm 
et
http://famille-ollagnon.chez.tiscali.fr/jackson1.htm ).

Il intégra l'Ecole Centrale des Arts et Manufacture. Durant la guerre de 1914-1918, il fut observateur en ballon captif, et imagina une nouvelle méthode de tir d'artillerie.

 

(1) Il faut noter à ce sujet, deux articles sur la ligne St-Etienne – Le Puy dans les revues Le Train et Rail Passion de l’été 2004, qui parlent de St Paul en Cornillon, sans citer André CHAPELON ; encore un coup des PLM-Haineux !


Entré au PLM en 1921, il espère se consacrer à l'étude des locomotives à vapeur. On lui promet une carrière de chef de dépôt, on lui fait savoir que ses chances de promotion sont compromises, alors il quitte cette compagnie pour rejoindre le PO en 1925 après avoir transité temporairement par la Compagnie Industrielle du Téléphone.

Les locomotives PACIFIC du PO ne donnaient pas satisfaction comparativement à des machines plus anciennes. CHAPELON va s'intéresser aux circuits de vapeur, aux températures des gaz, aux échanges thermiques complexes qui se produisent dans une locomotive à vapeur. Il va réussir à multiplier la puissance de la locomotive PACIFIC 3566 par deux, tout en réduisant la consommation d'autant, grâce aux lois de la thermodynamique et de la dynamique des fluides, mal comprises jusque là.


Sur la locomotive 3566, il double les sections de passage de l'ensemble du circuit de vapeur, du régulateur à l'échappement. Il augmente le degré de surchauffe, passant de 300 à 400 °C. Les puissances passent de 2000 à 3600 ch, l'économie d'eau est de 30 %, et de 20 % pour le charbon. Cela donnera naissance à une famille nombreuse dont les 3700, 4700, et plus tard la 242 A 1 et la 160 A 1.

Cf le site http://thierry.stora.free.fr/index_f.html qui présente remarquablement ces locomotives.

 


Dès la création de la SNCF, les "PLM-haineux" (dont Louis ARMAND) ont tout entrepris pour freiner CHAPELON, lui couper les ailes et l’empêcher de continuer son œuvre.  

On a massacré ses locomotives (séries 3700, 4700, 3800) ; on a détruit ignominieusement ses prototypes (160 A 1, 242 A 1, etc).  

Reconnu dans le monde entier ("The genius French Engineer"), il est dur d’être prophète dans son pays !

 

Les BB 9200

(Photos Dominique MARIE)

Ces machines ont été mises en service en 1957, suite aux expérimentations menées avec les BB 9001 à 9004 (record du monde de la vitesse sur rail en mars 1955).

Munies de leur transmission Jacquemin, légères et puissantes, ces machine ont pu tracter de lourdes charges à des vitesses importantes.

En 1967, la barre symbolique des 200 km/h en service commercial a été franchie par les BB 9200 du Capitole.

 

Les BB 9200 ont eu une prodigieuse descendance : BB 16000, BB 9300, BB 25100, BB 25150 et BB 25200.

Plusieurs machines de la série 9200 ont dépassé le cap des dix millions de kilomètres. Un record mondial !

Pour plus de renseignements sur ces machines, voir :

http://ferrovia.free.fr/tr/9200.php

http://perso.wanadoo.fr/florent.brisou/Fiche%20BB9200.htm 

http://www.eurolok.ch/bb_9200.htm

 

Coup de gueule

Humeur N° 1 :

Que penser des structures et des gens :

  • qui ont laissé transformer une Société Nationale de Chemins de Fer en premier transporteur routier français ?

  • qui ont introduit la "fercamisation" (celle-ci ayant permis de passer de plus de 40% des parts de marché dans le transport de marchandises à moins de 10%) ?

Humeur N° 2 :

Que penser d'une Organisation des transports, jacobine et franchouillarde, qui ne peut concevoir un Nantes-Marseille ou (bientôt) un Bordeaux-Lyon sans passer par Paris et sans prendre le TGV (Transport en Gros de Viande) ?

Paris-Toulouse se fait par Bordeaux-TGV, Paris-Béziers se fait par Lyon-TGV. On enclave ferroviairement le Massif-Central et on fait les autoroutes gratuites (A20 et A75) remplies de camions espagnols et portugais.

Paris-Agen par le TGV coûte moins cher que par la ligne directe (Paris-Limoges-Périgueux-Agen) : voilà comment s'y prendre pour rendre un ligne déficitaire puis la fermer !

Humeur N° 3 :

Que penser des bureaucrates, et autres technocrates :

  • qui n'ont jamais ré-ouvert la ligne du Somport Pau-Canfranc ? Voir à ce propos le site des défenseurs de la ligne (le CRELOC) dans la section "Liens".

  • qui ont fait déferrer des tronçons de ligne comme Sarlat-Souillac ?

  • qui  s'apprêtent à exécuter Béziers-Neussargues ? 

Humeur N° 4 :

Comment faire pour fermer une gare - Gourdon dans le Lot, par exemple (le cas est identique pour Souillac) :

Il suffit de proposer au Client un tarif plus avantageux pour Paris-Cahors (plus de 600 km) que pour Gourdon (560 km). Le client descend à Gourdon et la SNCF comptabilise un trajet pour Cahors.

Beaucoup de trains ne s'arrêtent plus à Gourdon ; le Client doit souvent faire Paris-Brive par TRN et Brive-Gourdon par TER ; là également, la SNCF comptabilise un trajet pour Brive. La SNCF nous prend pour des demeurés.